Crissements soniques. Errements christiques. Singes lyriques. Rédemption numérique. Solitude analogique. Obscurs combos analytiques. Obscur combo éthylique. Solo. Kaoskarmik. Rockabilly-mèche erratique… Blues-édenté rachitique. No-blues. Kaos Karma. Don’t you think i’m psycho mama… Fuzz épileptique. Corsican cyborg. Nul fantôme ne franchit les limites de ce souffle de vie. Solitude du rôdeur… Solitude du coyote… Crissements pneumatiques. Sifflement reptilien… Trêve involutive. Une âme mal située. Coeur complaisant. Traître flegme. Singe enragé… Soit! Sans roideur obstinée.
Les années soixante furent courtes mais intenses pour Kaos Karma, éviction du clan familial, exode parisien, et surtout, surtout, aucun souvenir (ceci lui ayant été rapporté)… Aucun, voilà qui est intense. Les années soixante-dix furent plus douces, retour en Corse, forcément trop court, puis nouvel exode parisien plus fructueux, découverte des douze mesures et de tout ce qui va avec, cuir, levi’s, pompadour, creepers, mexicaines, cinoche des fifties, comics gringos, filles, filles, filles… Fin 1980, exode picard… Premiers groupes, découverte de musique de chevelus… Et de tout ce qui va avec… Inutile de s’étendre sur le sujet… Fin des années 80, exode africain… Puis parachutage en règle sur la Riviera… Autres groupes… Bruit organisé de temps à autre émaillé de groove… Et puis l’éveil après l’exode mexicain… Nul besoin d’attendre après qui que ce soit… Fabriquer sa came… Seul… Kaos Karma… Avec l’immense plaisir d’être accompagné sur scène par de grands amis et musiciens émérites… Deathology… Premier effort solo… Second en cours… Printemps 2015 sans doute… Les aventures continuent.